3 questions à … Philippe ANTOINE
Philippe Antoine dirige le Groupe ANTOINE, créé en 1975, une entreprise familiale vendéenne. Le Groupe Antoine est un acteur prépondérant du transport frigorifique en France, avec des flux importants des Pays de la Loire vers la région Parisienne, la région Nord et la région Sud-Ouest.
Quel bilan faites-vous de l’année 2020 ? Comment vont vos équipes ?
Le bilan diffère selon les flux : nous travaillons sur deux types de flux, complémentaires. Les flux destinés aux hypermarchés, grande et moyenne surface, ont dans l’ensemble été maintenus sur l’année 2020. Nous sommes restés sensiblement sur des volumes comparables aux années précédentes. Par contre, les flux destinés à la restauration hors foyer et la distribution fine ont été fortement impactés, suite à la fermeture des restaurants et à la baisse d’activité des restaurants d’entreprises et collectivités. Pour ces activités, nous avons subi une baisse de 30% du CA. En 2020, notre groupe d’entreprises a donc juste atteint l’équilibre.
Il faut saluer la résilience et la motivation de nos équipes tout au long de l’année 2020. Dans un contexte difficile et malgré les difficultés inhérentes à la crise sanitaire, nous avons collectivement maintenu le cap dans un état d’esprit dynamique.
Quels sont vos défis pour 2021 ?
Notre principal défi, dans le contexte de la conjoncture économique difficile, est avant tout de maintenir des résultats positifs. Ils doivent permettre à l’entreprise de poursuivre son évolution. Nous sommes par exemple inscrits dans une dynamique d’innovation, et restons notamment en veille des évolutions techniques, des énergies nouvelles. En interne, nous mettons en place un dispositif solide pour la formation des collaborateurs et veillons également à mettre en place des mesures favorisant le bien-être au travail et une ambiance sociale de qualité.
Vous évoquez les énergies nouvelles : la transaction énergétique est sur toutes les lèvres aujourd’hui. Avez-vous entrepris des démarches dans ce sens ?
Nous sommes sensibles à la transition énergétique, mais après avoir investi il y a une dizaine d’années dans des camions « tout électriques », nous avons constaté que cet achat avait été prématuré. Par conséquent, nous sommes aujourd’hui en position d’écoute et d’attente des évolutions des marchés et des technologies.
La question bonus : pourquoi s’investir au Conseil d’Administration de LA CHAINE LOGISTIQUE DU FROID ?
Passionnés par notre métier, nous avons toujours voulu le défendre et le faire évoluer du mieux possible. Participer à LA CHAINE LOGISTIQUE DU FROID nous permet, en échangeant avec nos confrères, d’avoir une pleine connaissance des pratiques et de porter des réflexions communes sur l’avenir de notre métier.