Périphérique parisien : Passage progressif de la vitesse maximale à 5O km/h dès le 1er octobre !
La mairie de Paris a annoncé vendredi 27/09/22024 que le passage de la vitesse maximale à 50 km/h, au lieu des 70 km/h actuels, s’appliquera progressivement dès le 1er octobre, pour être généralisé à toute la ceinture le 10 octobre 2024 par arrêté municipal.
Environ 160 panneaux de signalisation doivent être posés. Pour ce faire, la Ville prévoit « six nuits de fermeture », tronçon par tronçon. La fermeture de chaque zone interviendra entre 22 heures et 23 heures, pour rouvrir à la circulation entre 5 heures et 6 heures le lendemain matin. Le déploiement des panneaux doit se dérouler comme suit, selon un calendrier communiqué par la municipalité :
- Mardi 1er octobre : passage à 50 du boulevard périphérique intérieur de la porte des Lilas à la porte d’Orléans
- Mercredi 2 octobre : passage à 50 du boulevard périphérique intérieur de la porte d’Orléans à la porte Dauphine
- Jeudi 3 octobre : passage à 50 du boulevard périphérique extérieur de la porte de Bagnolet à la porte Maillot
- Vendredi 4 octobre : passage à 50 du boulevard périphérique intérieur de la porte Dauphine à la porte des Lilas
- Mercredi 9 octobre : passage à 50 du boulevard périphérique extérieur de la porte Maillot à la porte de Châtillon
- Jeudi 10 octobre : passage à 50 du boulevard périphérique extérieur de la porte de Châtillon à la porte de Bagnolet
Rappelant que le boulevard périphérique parisien est “un axe structurant” du réseau routier francilien, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, précise qu’il va contrôler la légalité de l’arrêté municipal de la Ville de Paris. Il entend également vérifier que toutes les concertations nécessaires ont été réalisées auprès des collectivités concernées par cet abaissement de la vitesse, villes et Région notamment, fortement impactées par cette décision.
La préfecture déterminera alors si des aménagements doivent être faits.
Par ailleurs, le préfet de police de Paris se laisse le droit de contester l’arrêté municipal devant le tribunal administratif, par un déféré préfectoral, s’il considère que la mesure décidée par la mairie de Paris comporte des irrégularités.